Les Plantes Chamaniques

Les Plantes Chamaniques

Les Plantes Chamaniques

Selon les traditions, bon nombre de chaman utilisent des plantes dans leur cérémonies

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Plantes qui vont aider à faire un travail sur soi pour nous révéler tel que nous sommes.

Avant d’aller plus avant, un message à graver en vous

  • Toutes expériences avec une de ces plantes est à faire avec un chaman, une personne qui sait.
  • Toujours le faire avec une personne en qui vous pouvez placer votre confiance
  • Même aguerri, ne jamais le faire seul.

Ceci étant posé, voici quelques exemples de plantes pouvant être présentes lors de cérémonie :

  • Ayahuasca,
  • Peyotl,
  • Amanites,
  • Tabac,
  • San Pedro,
  • Iboga,

Attention, l’usage de certaine de ces plantes n’est pas autorisé par tous les pays. Pensez à bien vous renseigner avant. Enfreindre une loi, c’est aller au pénal. Alors évitons ce type de désagrément.

Prendre ces plantes pour juste avoir un “trip” ? Passez votre chemin. vous n’êtes pas au bon endroit sur ce site.

 

Ces plantes sont des plantes chamanique. A utiliser avec respect.

Ces plantes sont aussi des plantes medecines .

Toutes vont vous aider à aller en état modifié de conscience et augmenter vos perceptions.

Mais elles vont aussi calmer votre mental, voir le couper pour le temps de la cérémonie.

Chacunes d’elles à ses propres spécificités et chacunes vont aller travailler en vous différemment.

Le travail fait avec une de ces plantes dépendra de vos intention, des énergies groupe et de la personne qui va conduire la cérémonie.

Le Tabac : la plante médecine qui m’accompagne

Postulat de base :

  • On travail avec une plante à la fois,
  • On vient à la plante en étant “propre”. C’est à dire sans prise d’alcool, de drogue où d’excitant,
  • On prend le temps d’ingérer ce qui a été vécu avant de recommencer,

Personnellement je travail beaucoup avec le Tabac. Le Vrai Tabac, Pas celui que l’on trouve dans les cigarettes et qui a été dénaturé par plusieurs traitement chimique.

La nature sait. Une plante c’est une synergie de molécule qui ont toutes un rôle à jouer.

A l’origine le Tabac était présent en Amérique du Sud et rapporter par les conquistadors en Europe. Cette plantes à dû vaincre l’inquisition qui, voyant la personne souffler de la fumée sans la voir l’aspirer, assimilait ce souffle au diable !

La force de cette plante fait qu’aujourd’hui, on la trouve dans tous les recoins de la terre mais aussi qu’elle pousse et se cultive sur tous les continents.

Énergiquement, le Tabac est relié à tout ce qui vit.

Il existe plusieurs façon de travailler avec elle et en aucun cas il est nécessaire d’en absorber des quantités importantes. Bien au contraire. C’est le contact avec la plante qui est important.

Chaque plante demande une préparation faites en conscience.

L’Ayahuasca est une décoction faites à partir de deux lianes différentes.

Le rapé est un mélange de Tabac râpé très finement et mélangé à de la cendre de plantes médicinales.

Le peyotl peut s’absorber cru, mais aussi sous forme d’infusion après avoir été écrasé et réduit en morceau.

Rencontre avec le Venado

Rencontre avec le Venado

Rencontre avec le Venado

La médecine du desert

Le Peyotl est un cactus. Une petite plante, qui vit à ras de terre, qui ne se trouve que si elle le veut bien.

Aller à sa rencontre est possible, mais c’est elle qui nous fera savoir si nous sommes ou pas les bienvenus.

Une approche tout en douceur

ne première prise de contact avec le désert a lieu, là où il vit et ainsi apprendre comment on le trouve, comment on le coupe, comment on l’ingère. tout un rituel rempli de respect.

Pendant notre première demi journée de désert, nous avons ingéré un tout petit morceau de Peyotl et réalisé une marche en conscience parmi les épineux. Une étape pour faire savoir au lieu que nous sommes ici et demander son approbation pour le rencontrer en cérémonie. 

 

Vue de l’extérieur cela paraît très facile. Mais demain, jour de la première cérémonie ce sera à nous de le faire. Seul avec lui.

Une cérémonie de 24h

La cérémonie se fait en plein milieu de son lieu de vie ou un espace est créé. Un cercle, avec un autel et la place pour le feu sacré.

A notre arrivée, le Chaman prépare l’autel et indique les places pour chacun de nous. Chaque place a son énergie propre. Le chaman me demande d’être face à lui.

Le gardien du feu prépare et démarre le feu sacré.

Vient un premier nettoyage de nos corps énergétiques avec un petit bâton que le chaman nous a remis et qu’ensuite on dépose dans le feu, chacun à son tour.

Puis, parcours du désert pour aller à la rencontre du Venado. A chacun d‘en cueillir quelques plants. Ce qui est magique, est que plus on avance, plus il se montre à nous. En fait il se donne. Il nous appelle. 

Dans le rituel, le premier que nous cueillons est à ingérer sur place. Mais là, à chacun de le ressentir pour le faire. 

Retour en fin d’après-midi, à la tombée de la nuit autour du feu sacré. Préparation d’une infusion oùchacun participe pour poser ses intentions.

Et chacun prend sa place dans l’espace de cérémonie.

Quelques Icaros, très profonds sont chantés et là, la « grande lessive » peut démarrer.

C’est la particularité de cette plante de pouvoir. A sa première rencontre, elle nettoie en profondeur. Au-delà de ce qu’il est possible d’imaginer.

Ensuite, elle nous enseigne, nous fait découvrir la réalité de notre monde.

Tout ce qui est vécu est difficile à raconter, à écrire. Il faut véritablement le vivre. Et chacun le vit différemment. Chacun a son ressenti propre.

Personnellement, les deux thés ont fait sortir ce qui n’était pas moi. Je ne sais pas où ils sont allés le chercher, mais c’est sorti. Aidé par le chaman, avec des Icaros et des paroles pleines de bon sens.

Ensuite, la terre m’a appelé. Je me suis étendu sur elle. Je me suis donné à elle, en entier, de tout mon être.

Et je suis parti. Combien de temps ? plusieurs jours ? plusieurs mois ? je dirai juste “longtemps”. 

Elle m’a emmené au cœur de l’univers où tout est un. J’ai été le grain de sable et l’étoile qui brillait au sein de la voûte céleste. J’ai vécu ma mort. Elle m’a porté dans d’autres mondes, dans d’autres dimensions et pu voir que “ TOUT EST ENERGIE

On est tous différents, mais tous “UN”

Des dimensions de beauté, de paix, de lumière et j’ai savouré de pouvoir y rester. 

A chaque moment clé, le chaman est là, à côté, pour guider par une parole, par un chant, par une information, par une question. Et à chaque fois je replonge dans cet univers qui est le nôtre, dans lequel j’ai vécu un demi-siècle avant d’en découvrir sa réalité.

Le retour est lent. Je prends mon temps, volontairement. C’est trop beau et j’ai envie de graver ces images, ces sensations, ces ressentis, pour ne pas oublier ce qui est inoubliable.

Le petit matin est là. On a pu voir le lever de la lune, un demi-croissant orange, de toute beauté suivi par le lever du soleil.

C’est le retour dans notre réalité. Un peu de repos avant de tout ranger et de retourner à notre hôtel.

Durant ce temps, des échanges forts, intenses, ont eu lieu entre moi et notre chaman. Échange pour comprendre ce qui a été vécu, pour aider à l’intégrer.

Cette nuit, le Venado m’a littéralement lessivé, même plusieurs fois et passé à l’essoreuse. L’intégration des informations reçues se fera progressivement et peut durer plusieurs mois après la cérémonie. Le Venado m’a vraiment fait un beau cadeau pour cette première rencontre, cette première cérémonie avec lui.

L’Ayahuasca

L’Ayahuasca

L’Ayahuasca

L’Ayahuasca, un breuvage ancestrale

L’Ayahuasca est un breuvage issu d’une décoction de deux lianes préparée selon un processus ancestrale connu des Chamans locaux.

Ce breuvage au goût particulier va nous emmener au fond de nous même et révéler qui nous sommes. 

Notre rôle pouvant être passif et laisser faire la plantes ou actif, en interagissant avec la plante durant la cérémonie.

Comme pour toute plante “chamanique”, ne vous aventurez pas à l’utiliser seul. Soyez encadré de personnes qui connaissent la plante et qui sont aptes à travailler avec elle

La cérémonie Ayahuasca

La journée se termine, la nuit arrive et nous prenons place autour du feu, dans la grande lodge.

Nous sommes une bonne vingtaine à participer à cette cérémonie avec Hillario, Chaman Shuar d’Amazonie, venu en Europe pour faire connaître L’Ayahuasca.

L’autel a une forme particulière. Il représente les montagnes. Monter au sommet est le moyen qui nous est donné de voir plus loin, plus haut et ainsi de mieux comprendre.

Le feu est lui aussi présent, ainsi que son gardien et le gardien de la porte.

Après nous avoir donné quelques explications sur l’Ayahuasca et sur ses effets « nettoyants », Hillario ouvre la cérémonie.

Il nous offre du jus de tabac, plante sacrée, plante de reliance avec le monde supérieur.

Ensuite, il nous donne à boire l’Ayahuasca.

Rien ne se passe, normal, l’action est en douceur. Je vais attendre presque une heure avant de ressentir ses premiers effets.

Tout en douceur, elle fait son office

Je sors prendre l’air, mais aussi me soulager.

Le ciel est beau, étoilé, doux malgré le vent.

Le nettoyage se poursuit, pour moi, comme pour les autres.

La conscience est toujours là, elle n’est pas altérée. Je suis présent.

Pendant ce temps, Hillario chante et joue de la guimbarde.

Des chants enveloppants, lents, doux.

Chants qui résonnent à mes oreilles comme si le chaman était à côté de moi.

C’est magique.

L’aube se pointe.

Les effets s’estompent.

La matinée est déjà avancée quand Hillario ferme la cérémonie. Il est environ 10 heure du matin. Tout le monde est là, présent, heureux, sourire aux lèvres.

Le lieu est superbe et c’est dans ce lieu que nous partageons notre petit déjeuner / Dîner.

 

 

Une expérience, un contact que je souhaite revivre.

Toute les cérémonies sont différentes

A la seconde cérémonie, une partie des personnes présentes n’étaient pas là pour l’aspect chamanique mais juste pour la consommation de la plante.

Le souvenir en est moins bon. Presque une cérémonie « ratée ».

Là, je comprends l’importance d’être présent à ce que l’on fait, mais aussi être présent avec une intention en accord avec le lieu, avec l’objet de l’instant présent.

Heureusement, J’ai eu la chance de vivre d’autres rencontres avec cette belle plante à différents moments de ma vie et avec différentes personnes mais qui étaient dans le sacré et pas dans la consommation.. 

Maintenant, j’ai appris à entrer en contact avec la plante et à lui demander de cibler ses actions. Une nouvelle étape dans la reliance : Le travail en harmonie avec la plante.

Aujourd’hui l’Ayahuasca est interdite en France.  Heureusement, pas dans tous les pays de notre continent ce qui peut permettre de vivre cette expérience sans devoir aller au bout du monde.

Soigner ou Guérir ?

Soigner ou Guérir ?

Soigner ou guérir ?

 

 

 

 

 

 

Bonne question. Les deux n’ont pas la même résonance, ni même, la même finalité!

Soigner consiste à supprimer la conséquence voire à ne faire que la masquer. 

Quelque part, c’est notre médecine occidentale actuelle. Très adaptée au niveau « accident ». Une médecine basée sur les symptômes et les actes qui en découlent, visent à supprimer le symptôme.

J’ai de l’urticaire ? Il y a de grande chance d’avoir droit à des crèmes, pommade, onguent à se passer sur la peau pour tenter de supprimer les démangeaisons.

J’ai un cancer ? Comment il est possible de supprimer la tumeur.

Guérir consiste à remonter jusqu’aux causes originelles pour supprimer la cause et ensuite accompagner la suppression des symptômes, si ceux-ci sont longs à partir. 

Et dans la recherche des causes originelles, il faut regarder la personne sur tous les plans : physique, émotionnel, mental, spirituel, karmique et ainsi avoir une vision holistique des plus complète.

Dans ce monde d’énergie, de reliance, rien n’est dû au hasard. Tout est en lien.

Recevoir quelqu’un pour l’accompagner, l’aider est un acte qui n’est pas innocent.

Un travail se fait aussi bien sur le « soigneur » que le « soigné » ou, si vous préférez : Aussi bien sur le « guérisseur » que le « guéri ».

Recevoir un soin d’un guérisseur signifie que l’on a posé un acte pour être guéri.

Pas soigné : Guéri !

Notez et intégrez la différence.

Mais que signifie « Etre guéri » ?

La première définition est la plus commune : C’est ne plus avoir mal, physiquement parlant.

En fait, être Guéri, c’est pouvoir vivre pleinement son destin et même plus dans la mesure où l’on intègre le pourquoi nous devons vivre telle ou telle situation.

C’est trouver et supprimer les points bloquants que nous portons.

C’est évacuer les charges émotionnelles qui nous encombrent,

C’est prendre conscience de nos actes, de nos paroles, de nos habitudes issus d’un passé révolu et qui sont devenu nocifs pour notre vie d’aujourd’hui.

C’est sortir de la situation de mal-aise, de mal-a-die, de mal-être dans lesquels nous nous trouvons..

Comment trouve-t-on un guérisseur ?

Très bonne question. Merci de l’avoir posée. Les réponses sont multiples et dépendent de tout un chacun.

Je reprendrais une phrase qui est en fait une « philosophie » orientale : « Le maître se présente à l’élève quand celui est prêt à recevoir son enseignement »

De même, si vous êtes prêt à voir un guérisseur, celui-ci se trouvera sur votre route.

N’oublions pas qu’un médecin peut être un guérisseur, tout va dépendre de sa manière d’exercer la médecine.

Un guérisseur est une personne qui est capable de prendre en compte l’intégralité de l’être, sur tous ces plans et d’agir par différentes méthodes pour arriver à une guérison, et ceci, dans le respect du destin de l’être.

Un guérisseur n’est pas là pour agir sur le destin d’une personne. Celui-ci est fixé par les forces de l’univers et nul ne peut aller contre impunément.

Et si votre destin est de vivre un handicap, une maladie, le guérisseur ne pourra pas vous l’enlever. Il pourra vous guider, vous aider à percevoir, comprendre ce que vous devez vivre, mais la démarche vous appartiendra pleinement. Quand vous aurez franchi ce cap, alors le guérisseur pourra intervenir et vous permettre d’avancer dans votre destin, dans votre chemin de vie.

La relation avec un guérisseur doit être suivie dans le temps.

Voir ponctuellement un guérisseur pour guérir d’une maladie, d’un mal-être, n’est pas suffisant en soi. C’est une première étape.

Pourquoi ? Simplement parce que nos perceptions, notre évolution font que nous changeons notre regard et, par delà même, nos attentes.

Ce que vous êtes prêt à recevoir à un moment donné de votre vie sera différent le moment d’après.

Et le guérisseur va intervenir et vous donner ce que vous pouvez recevoir au moment où vous êtes présent. Voire ne vous donner que ce que vous demandez. Mais là c’est votre choix.

Paradoxalement, cette relation ne doit pas devenir un rente pour le guérisseur. Restez libre de vos actes, de vos choix. Ne vous rendez pas prisonnier d’une personne, si bonne soit-elle.

Gardez votre liberté de choix, liberté d’agir, liberté de faire ou de ne pas faire.

Un vrai guérisseur ne vous obligera pas à revenir. Il pourra vous le proposer, avec ses raisons, ses arguments. Mais pas vous obliger. Il se doit de respecter vos choix et d’agir en les respectant.

Comment je suis devenu un Homme médecine.

Entre 2003 et 2012, j’ai suivi régulièrement l’enseignement de Chamans Européens. En 2003 j’étais loin de savoir, de me douter, que j’allais un jour accompagner des personnes dans leurs transformations de vie.

A chaque cérémonie, j’ai écouté, intégré, appris, expérimenté les enseignements reçus. Je ne l’ai pas fait comme un “beniouioui”, mais comme une personne qui a son libre arbitre, sa liberté de choix, ses convictions et, au bout du bout, je me suis forgé ma propre opinion qui, aujourd’hui encore, continue d’évoluer en fonction des expérimentations et des retours que je peux en obtenir.

C’est à l’été 2008 qu’un Chaman m’a fait prendre conscience que j’avais un potentiel et que je pouvais commencer à mener mes premières cérémonies et à avancer autrement sur mon chemin de vie.

Durant ces années, j’ai constaté que mon approche avait fortement évolué.

Au début, j’étais dans la consommation. Déformé par la société, alors j’ai enchaîné les stages, les cérémonies, les formations, tout ce qui se présentait à moi..

Aujourd’hui, je suis sorti de ce mode de vie. Je consomme quand c’est vraiment nécessaire. Je met du discernement dans les actions que je fais.

Maintenant, mes attentes sont ailleurs. J’ai toujours des objectifs personnels, mais je ne suis plus dans la consommation effrénée. J’accepte plus volontiers le partage. Voire la mise à disposition de ma personne, de ce que je sais faire, pour simplement aider. Etre dans l’échange.

Et mes objectifs sont en accord, du moins j’essaie de faire en sorte qu’il le reste, avec ma mission de vie, avec ce que l’univers attend de moi.

La Quête de vision

La Quête de vision

La quête de vision 

 

 

 

 

 

Faire une quête de vision : un défi personnel à relever

Après plusieurs huttes, deux pour être précis, j’ai fait une quête de vision. C’était en 2003.

C’est un autre moment fort de mon expérience de vie.

La quête de vision c’est avant tout se retrouver face avec soi-même.

Cette cérémonie, comme les autres suit un rituel ancestral.

La quête débute plusieurs jours avant puisqu’il faut se préparer un cercle fait d’une ficelle auquel nous accrochons des petites bourses en tissu, rempli de Tabac (le Tabac est une plante sacrée) et dans chaque bourse, on place une intention ou une prière.

Cette préparation est un temps pour soi, un temps pour entrer dans la cérémonie de la quête de vision.

Et il y a autant de bourses que de jour dans l’année, soit 365 !!!

Une manière de démarrer la quête est de l’ouvrir avec une hutte à sudation : Faire deux portes pour ouvrir la cérémonie et faire les deux dernières au retour pour refermer la quête. 

Une fois prêt, nous partons sur le lieu de la quête, généralement, sur une  montagne, là ou les énergies sont belles.

Une fois sur le lieu, nous choisissons avec le Chaman un emplacement. Ou plutôt, c’est lui qui nous propose le lieu en accord avec nous et ce que nous devons vivre durant cette quête.

Dans cet emplacement nous allons y rester, quatre jours et quatre nuits. Seul avec nous même.

Pour nous soutenir et nous nourrir, nous serons énergétiquement parlant, reliés au camp de base et aux personnes qui y seront présentes. A elle de maintenir le feu de cérémonie, de jouer du tambour ou de faire toutes actions, selon leur ressenti pour aider et soutenir les quêteurs.  

Le quatrième jour, c’est le retour au camp, le retour sur terre avec la prise d’un moment pour intégrer et restituer ce qui s’est passé, du moins si vous souhaitez en parler.

Seul avec vous mêmes

Pendant ces quatre jours, vous êtes seul avec vous-même. Et là, pour savoir ce qui peut se passer, il vous faudra en faire l’expérience.

Vos ombres, vos peurs, surtout les première nuits, vont se révéler à vous. Soyez  en conscience pour les accueillir et leur permettre de vous quitter en les laissant se dissoudre dans l’univers.

La quête de vision est faite pour soi mais aussi pour les autres

La quête de vision est faite pour soi, mais surtout, pour tous. En effet, nous sommes tous reliés ou plus exactement, tout est en reliance.  Faire une quête de vision est un acte qui influence le Tout.

Ma première quête de vision

Ma première quête de vision m’a permis de faire connaissance avec la montagne, mais aussi avec moi-même.

La seconde m’a appris d’accepter les éléments (eau, feu, air, terre) et de les accepter comme un cadeau de vie et non comme une contrainte ou un ennemi. Faut dire que durant cette quête nous avons été toute la semaine sous la pluie et les orages….

Cette seconde quête m’a aussi apporté d’autres cadeaux qui m’ont montré que j’avance dans mon chemin de vie.

A la troisième, j’ai reçu des enseignements, importants pour la suite de mon chemin de vie et la compréhension de « certains mécanismes » de vie mais aussi pour ma place en ce monde.

La quatrième quête a été différente des 3 autres. Différente de par le fait que nous l’avons réalisée en forêt et non pas en montagne.

La quête en forêt est plus difficile qu’en montagne. L’influence des Hommes, de notre civilisation est présente et malheureusement pas dans le sens positif du terme, bien au contraire.

Là, nous avons tous senti que la forêt nous tolérait, nous acceptait pour un enseignement, dans cette quête. Mais les actions des Humains font qu’elle est vraiment récalcitrante à nous accueillir et c’est à nous de lui montrer que nous sommes dans le respect des mondes qui la peuple qui l’habite.

Cette quête a été très forte pour tous les quêteurs. Tous nous avons eu des enseignements, une vision, et des moments superbes.

Durant une quête de vision, nous passons des moments avec notre Chaman, entre nous, ce qui nous permet, avant, de clarifier notre quête et après d’en discuter et éventuellement « de traduire » ce que nous avons vécu & vu.

Les effets d’une quête de vision ne se terminent  pas là. Ils vont durer sur toute l’année et même plus. Attendez-vous donc à avoir des évolutions, des changements, dans votre vie.

Je vous invite et vous incite fortement, dès que vous en avez l’occasion, de faire une quête de vision.

La nuit des Tambours Chamanique

La nuit des Tambours Chamanique

La nuit des Tambours Chamanique

 

 

 

 

 

 

La nuit des Tambours Chamaniques

Vivre une nuit au rythme des tambours chamaniques

Être une nuit complète en présence des tambours, à vibrer aux différents rythmes, sonorités qui en sortiront, nous conduit sur une voie qui nous révèle.

Une cérémonie qui demande un peu de préparation

L’Homme médecine qui va conduire la cérémonie se doit d’être aidé et accompagné.

Un gardien du feu sera désigné. Il aura à charge d’alimenter le feu tout au long de la nuit. Pas forcément un feu immense, mais assurer sa présence parmi les participants.

Un gardien de la porte qui devra veiller sur toutes les personnes qui à un moment peuvent vouloir prendre l’air.

Un gardien du rythme qui assurera un “fond sonore” à l’aide d’un tambour. devra veiller à ce qu’il y ai toujours au moins un tambour qui batte.

Et bien sûr, avoir plusieurs personnes avec leur Tambour

Prendre place autour du feu, sous un lodge, dans une grotte !

Faire sa place, s’installer confortablement, pour une nuit, le tambour à côté de soi,

Le gardien du feu prend sa place et se prépare à garder le feu en vie cette nuit, pour la durée de la cérémonie,

Le gardien de la porte est désigné. Il doit veiller à la porte et surtout, porter son attention sur les personnes qui, au cœur de cette cérémonie peuvent vouloir faire un tour dehors.

Tout est prêt. L’Homme médecine peut commencer la cérémonie.

Quelques mots d’explication, un peu de jus de tabac et le rythme du tambour peut commencer.

Chacun frappe son instrument. A son rythme.

Chacun écoute le rythme, celui de son tambour, celui du voisin, celui de tous les autres.

Rythme un peu désordonné au début mais qui, au fil des heures, va s’harmoniser et là, le ressenti commence.

Se laisser porter par ce rythme, se laisser aller, lâcher prise, accepter cette vibration, permet de vivre cet instant pleinement.

Lâcher prise et laisser les vibrations nous transpercer

L’Homme médecine veille, ressent, et va, de son tambour ou de sa voix, apporter un autre rythme, une autre vibration.

Au cœur de la nuit, L’Homme médecine invite ceux qui en ont besoin à venir vers l’autel pour avoir un soin chamanique où se déplace pour accompagner un changement, une émotion.

Entendez cette vibration au cœur de la nuit,

Ressentez ce rythme au fond de vous.

Ecoutez ces battements, comme un cœur bat la mesure, régulier, intemporel.

Ressentez,

          Vivez,

                     Palpez,

Voyagez au fond de vous, au fin fond de l’univers

aissez les émotions sortir, s’exprimer par la voix, le geste, le son,  le rythme,

Jusqu’au petit matin, où la fatigue aidant, quelques tambours se sont endormis, alors que le soleil se réveille,

Le jour est là,

Profitons de cette nouvelle journée,

Intégrons la nouvelle personne que nous sommes,

Vivons pleinement notre vie !!!!