Le Bâton de Parole
Le Bâton de parole est un moment magique.
La magie du bâton de parole est une manière d’apaiser des différents, des conflits et surtout, d’apporter des solutions, des axes d’amélioration.
Le bâton de parole : Une cérémonie à part entière
Lors d’un bâton de parole, nous sommes assis en cercle.
Entre nous circule un bâton. Nous l’avons en main chacun à notre tour.
Et quand nous l’avons, nous pouvons nous exprimer. Parler, chanter, crier, etc….
Ceci autant que nécessaire, selon notre ressenti.
Le principe est que, seul le porteur du bâton de parole a la parole. C’est à cette personne de s’exprimer, avec ses mots, à sa vitesse, à sa manière.
Et, tous les autres participants ont le devoir de l’écouter et de respecter sa manière de faire.
Et le bâton va faire plusieurs tours.
A chaque tour, chacun va s’exprimer et apporter sa contribution au cercle, en ayant intégré ce qui a été dit auparavant.
Une cérémonie de Bâton de parole n’a pas de durée connue
Pour en avoir vécu quelques-unes, je peux dire que les gens s’expriment sans fioriture ni tergiversation.
Les paroles sont droites. La « langue fourchue » n’est pas de mise.
Et selon les sujets, le bâton de paroles peut tourner plusieurs fois, les participants peuvent s’exprimer plus ou moins longuement ….
Une cérémonie Bâton de parole demande force et patience.
Force pour être attentif, rester à l’écoute, intégrer ce qui est dit et patience pour attendre que le Bâton de parole revienne entre nos mains pour à nouveau s’exprimer.
Une cérémonie simple et facile à mettre en oeuvre
Pas besoin d’avoir un Bâton richement décoré. Un objet suffit : un stylo, une règle, un médaillon…
L’important est d’avoir une raison de lancer le Bâton de parole.
Cela peut être une décision de groupe.
Devoir régler un différend entre des personnes,
Trouver un consensus ou simplement s’exprimer sur un sujet important aux yeux du groupe.
A chacun de créer son cérémoniel et surtout, de respecter les principes de base : Chacun s’exprime à son tour et tous écoutent.
Le porteur n’a pas plus de prérogative que les autres ou plutôt, sa seule prérogative est de lever une ambiguïté de langage ou un doute qui peut survenir selon les paroles posées.
Mais, comme tous, il ne doit pas juger et n’est pas là pour trancher.
Le consensus est de mise.